Soirée des 33 ans de l’Institut Hoffman : un hommage vivant

Juil 4, 2025 | 33 anniversaire Hoffman France, Histoire

Il est des soirées qui, sans éclats tapageurs, s’inscrivent dans la mémoire collective comme autant de haltes lumineuses sur le chemin de la vie intérieure. Celle organisée par l’Institut Hoffman pour célébrer ses 33 années d’existence fut de celles-là : simple dans sa forme, mais d’une densité humaine et émotionnelle rare.

Dès les premiers instants, un frisson de retrouvailles parcourut l’espace virtuel. Écrans allumés, visages familiers ou inconnus, voix chaleureuses : la communauté Hoffman se retrouvait, dispersée et pourtant rassemblée, pour honorer un parcours, des histoires de vie, et une vision. « Bonsoir, bienvenue tout le monde », lança une voix pleine de joie. On salua les anciens, les nouveaux, l’équipe visible comme celle de l’ombre, dans une atmosphère joyeuse et un brin fébrile, comme avant un grand spectacle.

Charlotte, introduite avec affection – elle qui s’occupe désormais des réseaux sociaux de l’Institut et qui connaît intimement le processus pour l’avoir vécu – donna les premières indications de cette célébration aux accents ludiques : une loterie, un livre d’or à enrichir de souvenirs, et la promesse de « gros, gros cadeaux » à la fin de la soirée.

Mais derrière cette légèreté se tenait un cœur battant plus profond, que Katrin mit à nu dès sa prise de parole.

Processus Hoffman : des décennies de transformation

Sa voix douce, posée, pleine d’une gratitude palpable, prit le temps d’expliquer le sens de cette célébration. Pourquoi fêter les 33 ans ? « Parce qu’on a raté les 30 ans… et qu’on ne voulait pas attendre les 35. » Cette sincérité fit sourire, mais l’essentiel était ailleurs. Trente-trois. Un chiffre symbolique, christique, porteur d’une densité sacrée. L’occasion rêvée de jeter un regard en arrière, de faire mémoire, de dire « d’où l’on vient » – selon cette question fondatrice si souvent posée au cours du processus lui-même.

La voix de Katrin se fit alors plus intime. Elle évoqua ces décennies de transformations, les différentes étapes traversées : les débuts pionniers des années 90, la consolidation, les crises, les départs et les renaissances. Elle rappela que le processus, bien qu’on en parle parfois comme d’un objet, est un être vivant : il se transforme, il évolue, mais en son cœur bat la même vérité essentielle.

Ce cœur, c’est celui de la connaissance de soi, du courage de regarder son histoire avec lucidité, tendresse et sérieux – sans tomber dans l’égocentrisme, mais en se libérant de poids anciens, pour mieux embrasser l’existence avec équilibre. « Une vie plus facile ? Non, peut-être pas. Mais une vie plus paisible. » Et cela, affirma-t-elle, « ne changera jamais. L’être humain en aura toujours besoin. »

Elle insista aussi sur une valeur précieuse : celle de la rencontre en chair et en os. À l’heure où le numérique semble parfois tout emporter, l’Institut reste ancré dans la conviction que la vraie transformation se vit ensemble, dans la présence, le regard, la chaleur humaine.

Et puis, dans un geste chargé d’émotion, Katrin désigna celle qui était là, discrète, mais centrale : sa mère, Karin. Présente ce soir, elle fut, pour beaucoup, l’âme du processus dans ses premières décennies. Pour certains, la seule raison de leur présence à cet anniversaire. Pour d’autres, une figure tutélaire qui, sans bruit, a marqué des vies entières.

Ainsi s’ouvrit cette soirée pas comme les autres. Sur des mots d’amour, de gratitude, et de transmission.

 

Processus Hoffman et SAT : témoignages spontanés

Des mots repris par les témoins qui ont souhait exprimer leur reconnaissance à Karin, au Processus Hoffman et au SAT :

Véronique de L’Isle :

« Ce que nous avons découvert en nous-mêmes, grâce au processus, continue de guider nos relations et notre manière d’être au monde. »

Jean-Luc Jolliet :

« Karine, pour moi, tu as été une seconde mère. Le processus Hoffman a complètement décuplé mon énergie, j’ai créé en suivant ma propre société de conseil en gouvernance de carrière. Ensuite, lors des rencontres entre les anciens du processus Hoffman en Suisse, j’ai rencontré la femme de ma vie, Concetta, avec qui je vis une vie épanouissante, colorée, vivante et dans la joie. Enfin, nous éprouvons envers Karin une énorme gratitude. »

Max Meulmans :

« Ce que j’ai ressenti dans ces étreintes, c’était une forme d’acceptation inconditionnelle. Les cicatrices sont encore présentes, elles sont visibles, mais elles ne font plus souffrir. »

 

Isabelle :

« Karine, pour moi, tu es la déesse de l’amour inconditionnel. Peut-être sans le processus Hoffman, on n’aurait pas fêté nos 40 ans de mariage. »

 

Marie-Rose :

« Le processus Hoffman a été un complet changement de 180 degrés. Je suis tellement, tellement, tellement plus heureuse. »

 

Nicolas :

« Le processus m’a transformé. Il m’a aidé profondément. J’avais l’impression d’être dans une famille. »

 

Caroline :

« Cela a été une belle expérience pour moi. Et je sais que maintenant, j’ai tous les outils pour avancer. »

Un poème en hommage à Karin 

Anne-Marie Perri :

« Pour aider les autres, il faut commencer par céder soi-même. Et je suis très heureuse de le recommander régulièrement parce cela me nourrit en retour. Je voudrais dire toute ma reconnaissance et un grand merci à une des plus belles rencontres que j’ai eues dans ma vie, Karin. »

Pour l’exprimer, Anne-Marie a lu un poème qu’elle avait écrit pour elle. Un poème vibrant, humble et puissant, qui traversa les écrans et les cœurset qui se trouve désormais, comme les autres témoignages, dans notre Livre dor.

Le processus Hoffman : retour historique en images

Cette soirée a également été l’occasion de partager avec la communauté une petite rétrospective en images retraçant l’histoire du Processus et du SAT, du cheminement et du rôle de Bob Hoffman, de Karin, femme visionnaire qui eut l’idée d’introduire le Processus en France…

Visionnez l’histoire de cette aventure :

Un toast aux 33 ans de l’Institut Hoffman

À un moment suspendu de la soirée, Luc leva son verre, portant haut l’intention collective dans une phrase simple, mais puissante :

« Dans ce monde polarisé et anxiogène, le processus est une ode à la vie et à sa complexité, un chemin vers la connaissance de soi et le rapprochement avec l’autre. »

Les nouveaux horizons du Processus Hoffman selon Katrin et Chérif

Dans une vidéo empreinte de profondeur et de clarté, Katrin et Chérif esquissent les contours actuels et à venir du Processus Hoffman. Ce travail intérieur, loin d’être seulement personnel, répond à un besoin universel de pacification et de transmission. Ils nous parlent de la façon dont le conditionnement se transmet de génération en génération, la compréhension de ces souffrances, la compassion qui s’en suit, le sentiment de culpabilité, la possibilité de se libérer des chaînes du passé. Tous deux insistent sur l’équilibre fondamental entre l’individu (je suis) et le groupe (nous sommes), que le processus permet d’explorer dans un cadre sécure et transformateur. Enfin, Katrin rappelle qu’en travaillant avec des adultes en devenir, c’est aussi sur les générations futures que le processus peut agir. Une ambiance familiale différente peut émerger. Et Cherif de conclure : la métamorphose est telle qu’elle pousse parfois les enfants d’anciens participants à suivre, à leur tour, ce chemin. Parce qu’au fond, dit Katrin, les transformations n’appartiennent ni aux formateurs ni aux méthodes, mais aux personnes elles-mêmes… Et, parfois, un miracle surgit…

Une surprise festive : la grande loterie

Vint ensuite l’instant attendu de la loterie, moment de joie partagée et de connivence légère. On apprit quelle était la promotion la plus représentée lors de cet anniversaire avec ses anciens réunis à l’écran. En récompense, ils remportèrent un « Hoffman Plus », signe que l’élan de groupe restait vif, même après le processus.

Couronnement symbolique de la soirée : le grand tirage au sort, un processus Hoffman ou un SAT, à offrir à soi-même ou à un proche. L’heureuse gagnante de ce lot reçut cette annonce comme un appel au voyage, une nouvelle immersion intérieure à venir.

Alors que la soirée approchait de sa fin, Katrin proposa un dernier moment d’introspection. Un silence s’installa, doux et enveloppant. Elle invita chacun à se reconnecter à cette lumière intérieure que le processus appelle le moi essentiel – ce noyau indestructible, paisible, habité de clarté.

Puis, elle encouragea à ouvrir à nouveau les yeux, à regarder les visages à l’écran :

« Dans cette distance et cette proximité mêlées, souvenons-nous que nous partageons quelque chose… Tous, êtres humains. Quelque chose de profond. »

Et enfin, avec une tendresse mêlée de fierté, elle conclut :

« Merci d’être venus. Cette soirée était importante pour moi, pour ma mère. Merci de l’avoir vécue avec nous. Bon voyage… et à la prochaine, quelque part. »

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