« Je trouve remarquable l’initiative des Amis de Bob »

Fév 28, 2025 | Participants, Témoignages

Caroline Toussaint a suivi le Processus Hoffman, en février 2025, grâce à une bourse accordée par les Amis de Bob, association qui soutient les jeunes et ceux qui souhaitent suivre le Processus mais n’en ont pas les moyens financiers. Elle nous raconte son expérience…


Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je me prénomme Caroline, j’ai vingt-huit ans et suis entrepreneuse depuis un an. Après des études en design graphique, j’ai choisi d’exercer en tant que freelance, me consacrant à l’apprentissage du dessin et du tatouage. Actuellement, je vis en Bretagne, ma région d’origine. Après avoir suivi mon cursus dans le Sud de la France, j’ai ressenti le besoin de me rapprocher de mes racines et de ma famille.

Comment avez-vous pris connaissance du Processus Hoffman ?

C’est l’une de mes élèves en dessin qui m’en a parlé pour la première fois. Nous avons quasiment le même âge. Lors d’une conversation autour du développement personnel, j’ai évoqué certaines difficultés et schémas limitants auxquels je faisais face. Son témoignage enthousiaste m’a interpellée, et son expérience m’a convaincue d’approfondir ma réflexion sur ce processus.

 

 

Prendre conscience de ses blocages

Qu’est-ce qui vous a motivée à suivre ce programme ?

J’étais prisonnière de blocages, tant dans ma vie professionnelle que personnelle. Mon activité en freelance était entravée par des obstacles persistants et j’étais incapable de sortir de certains cercles vicieux. La façon dont mon élève m’a parlé du Processus Hoffmann a résonné en moi. Cette approche semblait être un levier efficace pour m’aider à atteindre un alignement intérieur, à retrouver de la fluidité dans mes actions. De plus, mon échange avec Katrin Reuter lors d’un appel préliminaire a été déterminant. Ses réponses à mes interrogations ont achevé de me convaincre de franchir le pas, malgré l’engagement financier et la disponibilité requise pour une semaine complète de travail sur soi.

Comment avez-vous eu connaissance de l’association Les Amis de Bob et de leur bourse ?

Lors de notre échange, Katrin Reuter m’a confié que des aides financières étaient disponibles pour les personnes rencontrant des difficultés à financer le programme. Consciente de mes contraintes budgétaires, elle m’a conseillé de contacter l’association Les Amis de Bob afin d’explorer cette possibilité. J’ai donc suivi sa recommandation et formulé une demande.

Comment s’est déroulé le processus d’obtention de cette aide ?

Bien qu’il n’y ait pas eu de dossier formel à constituer, j’ai renseigné un document confidentiel et partagé certains éléments de ma situation financière. Une visio-conférence a ensuite été organisée, durant laquelle nous avons abordé en détail ma situation. A la suite de cette discussion, l’association a délibéré et m’a annoncé que ma demande avait été retenue.

 

 

Un soutien financier pour suivre le Processus Hoffman

Comment avez-vous vécu cette démarche ? A-t-il été difficile pour vous de solliciter cette aide ?

Non, cela ne l’a pas été. Mon contexte financier ne me laissait que peu d’options et je voyais cette opportunité comme une chance inestimable. J’étais reconnaissante de voir une structure prête à soutenir ceux qui, comme moi, avaient besoin d’un coup de pouce pour entreprendre cette démarche personnelle.

Pensez-vous qu’il soit important que des aides financières ou des initiatives telles que celle des Amis de Bob existent ?

Oui, cela est vraiment important. Dans le domaine du développement personnel, qui relève en quelque sorte d’une forme de soin de soi, l’accès reste souvent limité pour des raisons économiques. Nombreux sont ceux qui doivent prioriser leurs besoins primaires, comme le logement ou l’alimentation, et pour qui un tel investissement reste hors de portée. C’est pourquoi je trouve remarquable que des initiatives comme celle-ci offrent à des personnes qui n’en auraient pas eu les moyens la possibilité de bénéficier d’un accompagnement précieux grâce à un soutien financier.

 

 

Le soutien des Amis de Bob, une chance à saisir

Qu’avez-vous ressenti en apprenant que vous étiez sélectionnée ?

Une grande joie, bien sûr, mais également une pointe d’appréhension. Cet accord signifiait que je devais désormais trouver les fonds restants et m’engager pleinement dans l’expérience. Cependant, cette perspective m’a galvanisée pour trouver le reste de l’argent nécessaire, me donnant l’élan nécessaire pour aller jusqu’au bout. Cette aide financière m’a véritablement poussée à m’engager pleinement. Le fait de disposer de ce soutien m’a incitée à saisir cette opportunité et à aller au bout de la démarche.

J’ai trouvé l’équipe de l’association particulièrement bienveillante et réactive dans nos échanges par e-mail. L’entretien s’est déroulé dans d’excellentes conditions, et j’ai pu leur poser des questions complémentaires sur le Processus. J’ai eu le sentiment d’être bien accompagnée dans ma prise de décision.

Comment avez-vous vécu ce Processus Hoffmann ?

Ce fut une semaine d’une intensité rare. Immergée dans une bulle, coupée du monde extérieur, j’ai vécu une succession d’exercices et de prises de conscience qui ont balayé toute notion du temps. J’ai été frappée par l´organisation et la pertinence des méthodes employées du programme. Tout était extrêmement structuré et encadré, dans un cadre bienveillant et sécurisé. Je ne m’attendais pas à une telle rigueur dans la planification et l’accompagnement, et cela a largement contribué à la richesse de l’expérience.

 

 

Laisser place à ses émotions

Quels ont été les moments les plus marquants pour vous au cours de ce processus ?

Ce qui m’a profondément marquée, c’est la prise de conscience que les difficultés qui m’avaient initialement poussée à entreprendre cette démarche – notamment en lien avec mon projet entrepreneurial – étaient en réalité enracinées dans d’autres aspects plus profonds de ma vie. J’ai réalisé que j’avais tendance à tout garder pour moi, à ne rien partager de mes émotions dans mes relations. Un autre élément marquant a été la découverte de ma propre relation aux émotions. Je me suis toujours perçue comme quelqu’un de peu émotif, avec un état intérieur relativement stable. Or, ce processus m’a révélé que je laissais en réalité très peu de place à mes émotions et que je n’étais pas véritablement à leur écoute. Cette prise de conscience a été déstabilisante, mais aussi essentielle, car j’ai compris que ce déséquilibre entre mon mental et mon ressenti pouvait expliquer certaines difficultés, comme des blocages professionnels ou des comportements compensatoires, notamment sur le plan alimentaire.

Avez-vous rencontré des difficultés ou des résistances particulières durant le processus ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Oui, j’ai effectivement rencontré des résistances. J’ai une approche assez fataliste de la vie, avec un état d’esprit du type « qui vivra verra », ce qui peut parfois me conduire à un certain manque d’investissement. Il m’est arrivé de douter, de me demander si j’allais réellement y parvenir.
À plusieurs reprises, j’ai éprouvé de la frustration et de l’incertitude, me demandant si ce processus allait réellement me correspondre. Bizarrement, alors que je me considère comme peu émotive, j’ai ressenti des émotions très intenses au fil de la semaine : tristesse, colère, frustration… Ce fut déstabilisant. Par exemple, lors d’un exercice de visualisation, je n’ai pas réussi à me projeter, ce qui a engendré un sentiment d’échec et renforcé mes doutes.
Ce qui m’a aidée à dépasser ces blocages, c’est l’accompagnement des thérapeutes, et notamment de Marie-Claire, qui dirigeait le petit groupe auquel j’étais rattachée.

 

 

Une confiance en soi plus affirmée

Avez-vous déjà constaté des changements concrets dans votre manière de percevoir les choses, d’interagir avec les autres ou de prendre des décisions ? 

J’ai effectivement observé certains changements, même s’il est encore un peu tôt pour en mesurer pleinement l’impact. En ce qui concerne mes projets entrepreneuriaux, je ressens une confiance en moi plus affirmée, même si ces évolutions restent encore en cours d’intégration. Je perçois une différence notable dans ma capacité à prendre conscience de mes comportements et à me recentrer lorsque cela est nécessaire.
Je me surprends à davantage revenir à un état d’alignement intérieur, ce qui m’aide à mieux vivre le moment présent et à faire des choix plus cohérents avec qui je suis véritablement. Cette connexion avec mon « moi essentiel », que j’ai découvert au cours de cette semaine, est une ressource précieuse que je souhaite cultiver.

Quel bilan tirez-vous aujourd’hui de cette expérience ?

Je me sens beaucoup moins fataliste. J’ai pris conscience que le changement repose entièrement sur moi, sur ma capacité à utiliser les outils à ma disposition pour avancer dans ma vie, que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou relationnel.
Je ressens non seulement une plus grande confiance en moi, mais aussi une confiance accrue en la vie et en son déroulement. J’ai moins de peurs, car cette confiance m’apporte une forme de fluidité, un lâcher-prise qui me permet d’accueillir les événements avec plus de sérénité. Par ailleurs, je ressens également davantage d’amour pour moi-même, pour les autres et pour la vie en général.

 

 

Le processus Hoffman, un formidable levier de transformation

Que diriez-vous à une personne qui hésite à suivre le Processus Hoffman ?

Je lui conseillerais dans un premier temps de réaliser un entretien découverte, afin de poser toutes ses questions et d’obtenir des retours sincères sur son cheminement et sur la pertinence du processus pour elle.
Ensuite, je dirais que si cette personne a le sentiment de répéter certains schémas, dans ses relations, ses projets ou sa manière d’aborder la vie, et qu’elle n’arrive pas à en identifier précisément l’origine, le Processus Hoffman peut être un formidable levier de transformation.
Par ailleurs, je perçois clairement à quel point cette démarche peut être précieuse pour améliorer et apaiser les relations familiales. Si je devais recommander cette expérience à mes proches, ce serait particulièrement à ceux qui souhaitent établir une relation plus saine et plus équilibrée avec leurs enfants ou leurs parents.

Envisagez-vous, à terme, de vous engager pour aider d’autres personnes à accéder à ce type de formation ?

Oui, absolument. J’aimerais d’abord contribuer à ma manière en soutenant Les Amis de Bob, notamment en participant à des dons pour remercier l’association et permettre à d’autres personnes de bénéficier de cette aide.

 

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