L’un des moments clés de ma vie, que je chérirai jusqu’à mon dernier jour
Juriste de formation, Laetitia Szaller s’est toujours intéressée au développement personnel et à la psychologie. Après quelques séances de coaching dans un cadre professionnel, elle se lance dans le Processus Hoffman, portée par sa curiosité et l’envie de toujours cheminer plus avant pour « devenir une meilleure personne ».
Pouvez-vous nous parler du chemin qui vous a menée jusqu’au Processus Hoffman ?
En 2023, j’ai pu bénéficier de quelques séances de coaching avec quelqu’un qui avait suivi le Processus Hoffman aux États-Unis, il y a plus de 20 ans. Lorsque ma coach a estimé que nous étions arrivées à la fin naturelle de son accompagnement, elle m’a conseillé le Processus Hoffman pour approfondir mon chemin de vie.
Je me suis lancée dans l’aventure sans avoir de problèmes spécifiques, avec peu d’attentes particulières et peu d’informations. Lors du premier Entretien Individuel j’ai été déstabilisée par des questions sur mon enfance, faisant ressortir des points que je pensais avoir réglés. Je suis arrivée au Processus Hoffman sans vraiment savoir dans quoi je m’engageais ou à quoi m’attendre…mais dès le premier jour j’ai été confrontée à moi-même !
« Je me suis sentie en sécurité, entourée par une équipe extrêmement professionnelle, à l’écoute, attentive, d’une humanité et d’une générosité qui m’ont énormément touchée. »
Chaque jour, chaque procédure était tellement juste dans son timing, dans son contenu, que dès le départ, malgré la difficulté, j’ai pu faire confiance au Processus. Je me suis sentie en sécurité, entourée par une équipe extrêmement professionnelle, à l’écoute, attentive, d’une humanité et d’une générosité qui m’ont énormément touchée. Cela m’a permis de baisser les armes, de faire confiance et de me laisser aller. J’ai pu, par exemple, explorer comment extérioriser certaines émotions et cela m’a permis de découvrir certaines choses sur moi et d’ouvrir des portes, ce que je n’aurais pas pu faire dans un autre cadre.
Le processus m’a ouvert une compréhension de certains traits de mon caractère, de leur origine, de certains mécanismes, tout en me reconnectant avec mon enfant intérieur. Cela a été puissant pour moi de retrouver cette légèreté, cette spontanéité qui ont fait que j’ai retrouvé une légèreté un peu enfouie.
« Une quête de développement personnel »
Vous n’aviez pourtant pas de problèmes identifiés que vous souhaitiez régler en particulier…
Honnêtement, tout allait bien pour moi. J’avais 45 ans, mariée, avec une carrière ascendante. Ce qui m’a motivée, m’a amenée au Processus Hoffman, c’est la quête de me découvrir davantage, d’approfondir mes connaissances et de « devenir une meilleure personne ». Quand je suis arrivée le premier jour, je me suis posé la question par rapport aux autres, car pour moi tout allait bien. Mais en fait, quels que soient le parcours ou les problèmes, je me suis rendu compte que tout le monde peut bénéficier de ce processus. Cela a été l’un des moments clés de ma vie, que je chérirai jusqu’à mon dernier jour. Et ce, même si cela a été aussi l’une des semaines les plus dures.
Beaucoup d’amis m’ont d’ailleurs interrogée, alors que je n’avais pas de problème particulier à résoudre : ‘’Mais pourquoi tu l’as fait ?’’ Je répondais que c’est ouvert à toute personne qui a envie de mieux se connaître et de mieux vivre en pleine conscience. Il faut y aller avec une vraie volonté de participer. Ce n’est pas une semaine de thalasso, c’est épuisant, mais ce que l’on en tire est juste magique.
Pourquoi ?
Parce que le processus implique une introspection intense. C’est vrai, on peut y aller en mode ‘’safety’’, c’est-à-dire ‘’Je ne participe pas vraiment’’. Mais, bien sûr, ce n’était pas le but.
Ce qui est difficile, c’est de faire face à certains traits de caractère négatifs, mais surtout de comprendre que l’on choisit son parcours. Nous avons toujours le choix de continuer à faire comme avant ou de prendre une autre direction et de changer. Le fait de comprendre que nous avons une liberté d’action implique une responsabilité.
Cela a été une semaine intense mais je suis sortie du Processus avec le sentiment d’être née à nouveau, avec la compréhension que j’ai de nouveaux outils en main et que j’ai le choix de les utiliser pour encore mieux vivre en pleine conscience.
“J’ai l’impression d’avoir fait un bond en avant :
pour moi, c’est 10 ans de thérapie en une semaine.”
Six mois se sont écoulés depuis votre processus. Qu’en est-il maintenant ?
Les changements sont énormes. Ma perspective sur certaines choses a changé, y compris la perspective à l’autre. J’ai l’impression d’être encore plus dans la tolérance, la compréhension de l’autre. Mes relations humaines se sont enrichies… J’ai l’impression d’avoir fait un bond en avant : pour moi, c’est 10 ans de thérapie en une semaine.
Vous en ressentez encore aujourd’hui les effets ?
Chacun a la possibilité d’appliquer ces outils tous les jours tant dans sa vie professionnelle et que personnelle. Bien sûr, il est possible de les laisser de côté à l’issue de la semaine de stage, mais les appliquer au quotidien enrichit les relations humaines. C’est pour cela que je dis que cela a été l’une des semaines les plus enrichissantes de ma vie et je continue à utiliser les outils acquis.